Sur le papier, le métier de closer high ticket fait vraiment rêver. En effet, on dit qu’en faisant du closing avec des info produits ou formations de grande valeur, on peut facilement gagner plus de 10 000 euros par mois. Est-ce vraiment vrai ? Et si c’est le cas, comment fait on pour devenir un closer high ticket ?
Un closer High ticket c’est quoi au juste ?
Un closer high ticket est avant tout un professionnel de la vente qui excelle dans l’art de conclure des transactions commerciales. Contrairement à un closer classique, ce spécialiste se concentre uniquement sur des produits ou services haut de gamme. Dans son rôle, il agit comme un commercial grands comptes, mais dans des domaines spécifiques tels que les formations en ligne, les services premium ou encore les infoproduits.
Une vente à 1500 euros minimum
Le closer high ticket ne s’intéresse qu’à des ventes de grande valeur, généralement supérieures à 1 500 euros. Pour chaque transaction conclue, il perçoit une commission attractive, souvent comprise entre 20 et 50 %. Cela signifie qu’une vente de 2 000 euros peut lui rapporter jusqu’à 1 000 euros de revenus.
Cette spécialisation nécessite une expertise approfondie et une excellente maîtrise des techniques de persuasion. Contrairement à des ventes classiques, celles de grande valeur impliquent une compréhension fine des besoins du client, une communication persuasive et une capacité à instaurer rapidement la confiance.
Les closers high ticket travaillent souvent dans des secteurs en pleine expansion, où la qualité du service ou du produit est perçue comme un investissement clé par les acheteurs. Par exemple :
- Les coachs en développement personnel.
- Les formateurs spécialisés dans des niches comme le trading ou le marketing digital.
- Les entreprises proposant des services à forte valeur ajoutée.
Qui recrute des closers high ticket ?
Les recruteurs de closers high ticket proviennent principalement des secteurs liés à la formation et au digital. Ces professionnels collaborent avec des acteurs cherchant à optimiser leurs ventes tout en minimisant leur implication directe dans le processus commercial. Parmi les principaux employeurs, on trouve :
📌 Les influenceurs
Ceux qui proposent des formations en ligne, souvent sur des sujets comme le développement personnel, le coaching ou le marketing. Ils externalisent souvent leur processus de vente pour se concentrer sur la création de contenu.
📌 Les coachs professionnels
Les experts en coaching, que ce soit en leadership, en bien-être ou en business, recrutent fréquemment des closers high ticket pour vendre leurs programmes premium.
📌 Les agences web et marketing digital
Ces agences recherchent des closers capables de vendre leurs prestations, comme la création de sites web ou des stratégies publicitaires personnalisées, souvent à des tarifs élevés.
Comment s’effectue une vente en closing à haute valeur ?
Une vente de closing à haute valeur repose principalement sur une approche personnalisée, visant à instaurer une relation de confiance et à répondre précisément aux besoins du client. Les moyens utilisés sont variés, mais partagent un objectif commun : convertir un prospect en client satisfait.
📞 Par téléphone
C’est le canal privilégié pour les ventes complexes nécessitant une interaction humaine directe. Les appels permettent de répondre aux objections et de personnaliser l’offre en fonction du prospect.
💬 Via WhatsApp ou des messageries instantanées
Un moyen plus informel et rapide pour engager le dialogue, poser des questions et maintenir le contact jusqu’à la clôture de la vente.
🤝 En face-à-face
Bien que moins courant dans le domaine digital, ce format reste une option pour des produits très haut de gamme, où une présentation physique peut faire la différence.
Comment devenir closer high ticket ?
Pour devenir un closer high ticket, il est essentiel de suivre un parcours structuré qui combine formation, pratique et progression professionnelle. Ce métier exige une maîtrise approfondie des techniques de persuasion, une excellente capacité d’écoute et une forte résilience face aux défis du marché.
Suivre une formation en closing
La première étape pour devenir closer high ticket est de suivre une formation en closing. Ces programmes, accessibles en ligne, offrent des outils et des stratégies pour apprendre à conclure des ventes complexes.
💡 Coût des formations :
- Les formations de base commencent à partir de 1 000 euros.
- Les programmes premium, incluant un accompagnement personnalisé et des mises en pratique, peuvent coûter jusqu’à 10 000 euros.
Les formations populaires du moment :
- Mindeo : un programme axé sur le closing stratégique et le développement personnel.
- Closer Evolution : reconnu pour ses ateliers pratiques et son approche interactive.
- Closing Mastery : une formation orientée sur la psychologie de la vente et le coaching individuel.
Une formation bien choisie ne garantit pas seulement des connaissances théoriques, mais aussi des opportunités de mise en réseau avec des experts du domaine.
Commencer en tant que setter
Avant de se spécialiser dans les ventes à haute valeur ajoutée, la plupart des closers débutent en tant que setter. Ce poste constitue une étape clé pour acquérir une expérience de terrain.
🔹 Rôle du setter :
- Connecteur : il met en relation les prospects et les closers.
- Générateur de leads : il identifie et qualifie les prospects intéressés par un produit ou un service.
Un setter performant peut rapidement évoluer vers des postes de closer, en s’attaquant d’abord à des tickets moyens, avant de viser des ventes high ticket.
Développer des compétences pratiques
Au-delà de la formation, le succès en tant que closer dépend de compétences spécifiques :
- Maîtrise des objections : savoir répondre aux doutes des prospects de manière convaincante.
- Empathie et écoute active : comprendre les besoins profonds du client.
- Capacité à négocier : transformer les hésitations en décisions d’achat.
Un closer high ticket gagne-t-il vraiment 10 000 euros par mois ?
L’idée de gagner 10 000 euros par mois est séduisante, mais la réalité est souvent plus nuancée. Pour atteindre ce revenu mensuel, un closer doit vendre environ 25 produits d’une valeur de 2 000 euros chacun. Avec une commission moyenne de 20 %, chaque vente rapporte 400 euros, soit un total de 10 000 euros pour 25 transactions.
En pratique, ce rythme de ventes est difficile à maintenir. Plusieurs facteurs peuvent limiter ces résultats :
- Une baisse de la demande sur le marché.
- Une concurrence accrue, rendant les leads de qualité plus rares.
- Le coût des opérations, comme l’achat de leads ou le paiement des setters.
D’après une moyenne, un closer high ticket gagne en général 5 000 euros par mois, mais il s’agit d’un chiffre d’affaires brut. Après déduction des frais (salaire setter ou achat de leads), son revenu net se situe souvent autour de 3 000 euros.
Pourquoi le métier de closer est-il aujourd’hui saturé ?
Le métier de closer, autrefois perçu comme une opportunité lucrative, fait face à une saturation croissante.
- Trop de closers sur le marché
Avec la multiplication des formations en ligne, de nombreux professionnels se sont lancés dans ce secteur, créant une concurrence intense. - Baisse des ventes de formations
Les clients potentiels se montrent plus réticents à investir dans des produits numériques ou des formations coûteuses, entraînant une diminution des opportunités de vente. - Des coûts d’acquisition élevés
Les leads de qualité deviennent de plus en plus difficiles et coûteux à obtenir, augmentant les frais fixes des closers.
Dans ce contexte saturé, certains closers enregistrent même des pertes. Ils dépensent davantage pour générer des leads qu’ils ne gagnent en commissions, ce qui met en péril la rentabilité de leur activité.
Pour rester compétitif, un closer doit :
- Diversifier ses activités : explorer d’autres secteurs, comme la vente de services B2B.
- Se spécialiser : devenir expert dans une niche où la concurrence est moins forte.
- Innover : adopter des outils et stratégies modernes pour maximiser ses résultats.
Ainsi, bien que le métier de closer high ticket conserve un potentiel intéressant, il nécessite désormais plus d’efforts, d’adaptation et de créativité pour se démarquer dans un marché en pleine transformation.